La direction a proposé une augmentation de 1,8% des cotisations famille à charge et conjoint facultatif, acceptant le déplafonnement des hauts salaires pour apporter le reste du financement.
FO a approuvé ce compromis qui maintient les garanties pour 6 mois moyennant une hausse minimale des cotisations. Il répond, de plus, à sa revendication de mettre fin à l’injustice de l’exonération d’une part de cotisation pour les hauts salaires.
D’autres organisations syndicales ont préféré le refuser en faisant valoir qu’une augmentation de la cotisation conjoint facultatif ne se justifiait pas.
La direction a alors proposé de ne pas augmenter la cotisation conjoint, de passer l’augmentation de 1,8 à 2,8%, mais de ne plus déplafonner les cotisations des hauts salaires.
Nous avons catégoriquement refusé ce jeu de dupes en expliquant que le déplafonnement était pour nous incontournable.
La direction a alors rouvert la négociation et accepté une augmentation de 2% de la cotisation famille à charge, et le déplafonnement.
Chacun est évidemment libre de ces positions. Nous considérons cependant que certaines organisations syndicales, en considérant que cette réouverture des négociations « ne permettait pas d’aboutir », ont fait potentiellement peser un risque sur le régime.
Ce risque est-il réel comme nous le pensons ou « anxiogène » comme l’a écrit une autre OS ? Notons que, après réflexion, cette même OS a signé ce compromis.
Quoi qu’il en soit, nous pensons qu’il est de notre responsabilité de ne pas jouer à la roulette russe avec les garanties santé des salariés et que le principe de précaution s’impose.