Un budget inégalitaire :
Parmi lesdits talents, les augmentations sont très inéquitablement réparties.
En 2024 Sur les UES Atos et Eviden, 197€ d’augmentation moyenne annuelle
En 2024 Sur Atos et Eviden international, 2271€ d’augmentation moyenne annuelle
Cet arbitraire ne nous étonne pas dans le cadre d’un traitement individuel des rémunérations.
Cependant, l’ampleur de la différence mériterait explication.
Cette différence signifie-t-elle qu’il y a proportionnellement 10 fois moins de talents à retenir dans les UES Atos et Eviden qui représentent pourtant 90% de l’effectif du groupe en France ?
Ou cela signifie-t-il que la direction a décidé de privilégier les hautes rémunérations de certaines sociétés ?
Côté primes exceptionnelles, c’est 42% du montant global qui a été touché par 0,26% de l’effectif.
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Un budget inefficace :
L’argument habituel ressassé par la direction pour tenter de justifier année après année sa politique d’austérité s’appuie sur une maitrise globale des coûts.
En ce qui concerne les NAO, il s’agit de la masse salariale du Groupe en France.
Or, il s’avère que, malgré de nombreux départs, malgré 9 salaires sur 10 figés depuis deux ans, cette masse salariale a progressé l’année dernière d’un peu plus de 4%.
Cela signifie que du point de vue de l’objectif de la direction (que nous ne partageons pas) cette austérité assumée est inefficace puisque le poids global des salaires continue à s’accroitre.
Notre constat est brutal, cette politique ne fait que des perdants, les salariés non augmentés évidemment mais également le groupe qui perd des salariés et des compétences tout en voyant le coût des salaires progresser.
La direction peut-elle se payer le luxe d’envisager un avenir pour le groupe en mettant ainsi durablement de côté quasiment tous ceux qui créent sa valeur ?
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