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PRÉAVIS DE GRÈVE DE RENTRÉE :
COURRIER AU PREMIER MINISTRE

Les syndicats s’opposent unanimement à l’austérité touchant salariés, précaires, chômeurs et retraités.

FO dénonce des mesures injustes : suppression de jours fériés, remise en cause des congés, du droit du travail, réforme chômage, gel des prestations, coupes publiques, franchises médicales doublées... Des alternatives existent, taxer hauts revenus et les grandes entreprises et conditionner les aides aux entreprises.

Un courrier au premier ministre a été envoyé, déclarant notamment un préavis de grève interprofessionnelle du 1er septembre à fin novembre 2025.
La pétition « Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit ! » a dépassé 300000 signatures.

Continuez à signer et faire signer cette pétition !

Juillet 2025

Podcast

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Négociations Santé – Prévoyance

Votre santé coûte trop cher : Merci de ne pas tomber malade !

La direction ayant décidé de dénoncer les accords sur les frais de santé et sur l'incapacité-invalidité-décès, nous sommes conviés à négocier de nouveaux régimes censés s'appliquer au 01/01/2026*.

En amont, nous avons assisté à la restitution de l’appel d’offres concernant ces deux régimes.

Sans surprise, les réponses des assureurs convergent sur un point : il faut augmenter les cotisations de la complémentaire santé.

Ce constat n’étonne pas les négociateurs, compte tenu du contexte national et de la stagnation des salaires, qui prive le régime de nouvelles ressources chaque année.

Le problème est que la direction a fixé dès le départ son refus de "mettre un euro de plus" dans le financement de la protection des salariés et de leurs familles.

Au-delà du caractère scandaleux de cette position, cela enferme d'emblée les négociations à venir dans un étau.

Avec côté pile, diminuer les garanties et donc augmenter le reste à charge des salariés dans leurs dépenses de santé.
Et côté face, diminuer la solidarité de notre régime collectif envers les conjoints facultatifs.

Un point commun à ces deux hypothèses, diminuer les droits existants !

S’agissant du régime des arrêts de travail, qui est pourtant à l’équilibre, la direction propose même de diminuer sa participation au versement des indemnités journalières de la Sécurité sociale, sans que nous sachions très bien à ce stade si cela aurait des conséquences sur le maintien de la rémunération des collègues en arrêt de travail.

Comme sur tous les sujets, nous avons face à nous une direction dont l’objectif unique est de réduire ses engagements sur le dos des salariés.

FO refuse cet ultimatum "à prendre ou à laisser" et débutera cette négociation avec la ferme volonté de défendre à minima l'existant.

Si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous contacter.

( * ) Nous avons en réalité 15 mois pour trouver un accord de substitution ce qui nous amènerait à l'été 2026. Dans l'intervalle, nos accords actuels continuent à s'appliquer.

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Licencié pour …
manque de motivation

FO a dénoncé à plusieurs reprises la « chasse » aux intercontrats (ex : TH décembre 2024), le cas suivant en est une illustration.

Un collègue, expert dans son domaine, est en intercontrat depuis plusieurs années, sa division ne ciblant plus les clients chez qui il intervenait. Plutôt que de l’aider à se reconvertir ou à changer de poste, Atos lui propose des missions de consultant débutant. Sans refuser, ce sont les clients qui écartent son profil, estimant que la majorité de ses compétences n’est pas utile.

Lors d’un entretien, le collègue expose ses atouts, le client indique que 80 % ne sont pas nécessaires. Professionnel, le collègue affirme sa motivation.

Mais après l’entretien, le commercial et le manager prétendent que le client est intéressé, et demandent une lettre de motivation.

Il ne refuse pas, mais répond : « Difficile de se montrer motivé quand le client a clairement dit que 80 % de mes compétences ne l’intéressent pas ».

Il est alors convoqué à un entretien préalable à sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. Malgré la défense par un représentant, Atos le licencie, reprochant un refus qui aurait fait perdre la mission.

Interpellée sur ce cas, la DRH France répond : « Intercontrat, tout n’est pas noir ou blanc. Certains se considèrent en vacances ».

La prochaine étape de la direction est peut-être de mettre en place une session formation « Réussir son entretien préalable à licenciement ».

FO reste aux côtés des salariés. N’hésitez pas à nous contacter dès la moindre pression, n'attendez pas le courrier.

On a rencontré
la nouvelle DRH France

FO a répondu à l’invitation de la direction le 1er juillet pour la présentation de la nouvelle DRH France, Mme Auroy. Elle a indiqué connaître les sujets d’actualité, notamment celui jugé « sensible et important » de la Santé et Prévoyance. Elle a aussi évoqué un rééquilibrage des effectifs, sans en préciser ni le sens ni l’objectif.

FO a fait part de ses messages :

Augmentation générale (ou au moins collective) des salaires
Stop à l'acharnement sur les salariés :

halte aux licenciements "sauvages"
halte à la pression sur les intercontrats
Négociation d'un plan Seniors

Alerte générale sur l'impossibilité d'avancer sur les sujets de négociation (la direction n’a pas de marge de manœuvre depuis 2 ans, on n’arrive à rien)

Avec un warning spécifique sur la Prévoyance en particulier, la complémentaire santé en particulier.

sans aucune marge de négociation, avec pour seule option des reculs sociaux
Avec un ultimatum entre la fin de la solidarité ou (et) la baisse des garanties.

Deux points positifs : Mme Auroy indique que le « Plan Seniors » est lancé et que la formation des salariés en intercontrat est une solution. Un point négatif : Mme Collazos, ex-responsable et actuelle adjointe, rappelle que « les jeunes ne regardent pas que la rémunération ». Le reste demeure sans réponse.

Pour plus d'inFO, contactez vos élus FO

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